Le 06/07/11, 19:36
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Erland et moi consacrons notre matinée à une ballade en ville pour me permettre de mieux m’y repérer. Nous visitons le musée du monument Pachakuteq consacré à l’histoire de l’empire inca. Nous poursuivons notre promenade dans le centre où Erland me montre quelques endroits « stratégiques », le marché de Wanchaq, le marché artisanal, etc. Nous rentrons en combi, c’est-à-dire une sorte de taxi commun qui me fait penser en bien des aspects aux bus de Lusaka. Les horaires sont aléatoires, les véhicules sont bondés, et la destination pas toujours évidente. Il va falloir un peu de pratique pour pouvoir prendre un combi toute seule. Après cette marche de plusieurs heures, je ressens un peu les effets de l’altitude. Je suis légèrement essoufflée, j’ai un peu la tête qui tourne. Mais devant Erland, je joue les dures du genre « si, si, tout va bien, même pas fatiguée... ».
Durant l’après-midi, j’assiste à ma première réunion de travail. Le thème de la réunion est la présentation des ateliers de formation dispensés aux populations locale qui constituent la clé de voute du projet. En effet, pour être capables de diagnostiquer les potentialités touristiques de leur communauté et ensuite de les exploiter sous forme de services dans un esprit durable, les bénéficiaires du projet doivent d’abord suivre des cours pendant six mois. On évoque également la question de qui va réellement profiter des retombées du projet. S’il est vrai qu’au départ, le projet va essentiellement profiter aux personnes qui suivent les formations touristiques, CENPRODIC espère qu’à terme des dynamiques se créeront pour impliquer de plus en plus de membres des communautés locales et que le projet bénéficiera au plus grand nombre. Commencer avec une soixantaine de représentants des diverses communautés est déjà un bon début.
Par contre, Aurelio nous mets un peu la pression à Erland et moi. Il faut absolument remplir l’auberge qui sera aménagée à Santa Ana. Il va falloir se retrousser les manches.
Après la réunion, nous allons tous prendre un café en ville. C’est l’occasion de se réchauffer un peu... Durant la discussion, je me rends compte qu’il y a un énorme quiproquo entre Aurelio et moi. En fait, depuis mon arrivée, il me prend pour une autre Sophie Hartman qui de toute évidence n’est pas moi. En effet, il a trouvé sur un internet le blog de cet homonyme qui, tout comme moi, s’est rendue en Zambie. Cette Sophie semble assez croyante puisque, dans son blog, elle évoque Dieu toutes les deux lignes. Quand il réalise son erreur, Aurelio semble assez soulagé de ne pas avoir affaire à une bigote. Après, avoir moi-même visité ce blog, je comprends également mieux l’étonnement du pauvre Aurelio lors de notre première rencontre. L’autre Sophie est une grande blonde aux yeux bleus. Pas vraiment mon portrait craché...
Erland et moi consacrons notre matinée à une ballade en ville pour me permettre de mieux m’y repérer. Nous visitons le musée du monument Pachakuteq consacré à l’histoire de l’empire inca. Nous poursuivons notre promenade dans le centre où Erland me montre quelques endroits « stratégiques », le marché de Wanchaq, le marché artisanal, etc. Nous rentrons en combi, c’est-à-dire une sorte de taxi commun qui me fait penser en bien des aspects aux bus de Lusaka. Les horaires sont aléatoires, les véhicules sont bondés, et la destination pas toujours évidente. Il va falloir un peu de pratique pour pouvoir prendre un combi toute seule. Après cette marche de plusieurs heures, je ressens un peu les effets de l’altitude. Je suis légèrement essoufflée, j’ai un peu la tête qui tourne. Mais devant Erland, je joue les dures du genre « si, si, tout va bien, même pas fatiguée... ».
Durant l’après-midi, j’assiste à ma première réunion de travail. Le thème de la réunion est la présentation des ateliers de formation dispensés aux populations locale qui constituent la clé de voute du projet. En effet, pour être capables de diagnostiquer les potentialités touristiques de leur communauté et ensuite de les exploiter sous forme de services dans un esprit durable, les bénéficiaires du projet doivent d’abord suivre des cours pendant six mois. On évoque également la question de qui va réellement profiter des retombées du projet. S’il est vrai qu’au départ, le projet va essentiellement profiter aux personnes qui suivent les formations touristiques, CENPRODIC espère qu’à terme des dynamiques se créeront pour impliquer de plus en plus de membres des communautés locales et que le projet bénéficiera au plus grand nombre. Commencer avec une soixantaine de représentants des diverses communautés est déjà un bon début.
Par contre, Aurelio nous mets un peu la pression à Erland et moi. Il faut absolument remplir l’auberge qui sera aménagée à Santa Ana. Il va falloir se retrousser les manches.
Après la réunion, nous allons tous prendre un café en ville. C’est l’occasion de se réchauffer un peu... Durant la discussion, je me rends compte qu’il y a un énorme quiproquo entre Aurelio et moi. En fait, depuis mon arrivée, il me prend pour une autre Sophie Hartman qui de toute évidence n’est pas moi. En effet, il a trouvé sur un internet le blog de cet homonyme qui, tout comme moi, s’est rendue en Zambie. Cette Sophie semble assez croyante puisque, dans son blog, elle évoque Dieu toutes les deux lignes. Quand il réalise son erreur, Aurelio semble assez soulagé de ne pas avoir affaire à une bigote. Après, avoir moi-même visité ce blog, je comprends également mieux l’étonnement du pauvre Aurelio lors de notre première rencontre. L’autre Sophie est une grande blonde aux yeux bleus. Pas vraiment mon portrait craché...
