Le 09/07/11, 20:39
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Ce samedi a lieu le premier module de la formation dispensée aux populations locales bénéficiaires du projet Turural. La formation est donnée par el Arquitecto Samuel (c’est marrant cette manie qu’ils ont ici d’appeler les gens par leur titre ou leur fonction). Nous avons rendez-vous dans une école de la petite localité de Cachimayo à une quinzaine de kilomètres de Cusco. Une bonne soixantaine de personnes ont répondu présentes. La plupart sont des jeunes gens encore au collège ou à l’université. Il y a cependant aussi quelques personnes plus âgées. Le thème de la formation d’aujourd’hui est l’estime de soi, thème au combien difficile à travailler avec des populations qui, depuis des siècles, sont méprisées de tous. On note notamment durant les exercices pratiques que beaucoup peinent à parler en public, surtout s’il s’agit de parler d’eux-mêmes. Le fait de s'exprimer en Espagnol n'aide en rien non plus, beaucoup parlent Quechua chez eux. Certains témoignages sont assez émouvants. Néanmoins, nous avons à faire à un très bon groupe très motivé. Pour nous, cela est encore plus encourageant de savoir que nous œuvrons en faveur de personnes qui ont réellement décidé de prendre leur destin en main.
Nous sommes de retour en ville en début d’après-midi. Erland me propose une balade qui aboutit au Cusco Club, une salle de banquet assez huppée. Erland fait partie d’un groupe de danse traditionnelle dont l’une des grandes réunions annuelles a lieu aujourd’hui. Il me présente à ses amis. L’accueil est cordial et immédiatement accompagné d’une Cuzqueña, la bière locale. Mais sans même m’en rendre compte, en quelques instants, je me retrouve sur la piste de danse, entrainée par mon cher collègue. J’avoue que j’apprécie moyennement l’initiative. Je ne suis pas trop habituée à danser vers 4 heures de l’après-midi et, surtout, je ne connais aucun pas de leurs danses. Erland tente pourtant de m’apprendre quelques figures. Evidemment, il a choisi la danse la plus épuisante qu’il soit. Il faut sautiller dans tous les sens et la chanson semble interminable. Je crois que j’aurai fait mon aérobic pour toute la semaine. Je suis donc soulagée de regagner enfin ma place à table même s’il faut reconnaitre que je suis plus spectatrice que participante à cette fête.
Ce samedi a lieu le premier module de la formation dispensée aux populations locales bénéficiaires du projet Turural. La formation est donnée par el Arquitecto Samuel (c’est marrant cette manie qu’ils ont ici d’appeler les gens par leur titre ou leur fonction). Nous avons rendez-vous dans une école de la petite localité de Cachimayo à une quinzaine de kilomètres de Cusco. Une bonne soixantaine de personnes ont répondu présentes. La plupart sont des jeunes gens encore au collège ou à l’université. Il y a cependant aussi quelques personnes plus âgées. Le thème de la formation d’aujourd’hui est l’estime de soi, thème au combien difficile à travailler avec des populations qui, depuis des siècles, sont méprisées de tous. On note notamment durant les exercices pratiques que beaucoup peinent à parler en public, surtout s’il s’agit de parler d’eux-mêmes. Le fait de s'exprimer en Espagnol n'aide en rien non plus, beaucoup parlent Quechua chez eux. Certains témoignages sont assez émouvants. Néanmoins, nous avons à faire à un très bon groupe très motivé. Pour nous, cela est encore plus encourageant de savoir que nous œuvrons en faveur de personnes qui ont réellement décidé de prendre leur destin en main.
Nous sommes de retour en ville en début d’après-midi. Erland me propose une balade qui aboutit au Cusco Club, une salle de banquet assez huppée. Erland fait partie d’un groupe de danse traditionnelle dont l’une des grandes réunions annuelles a lieu aujourd’hui. Il me présente à ses amis. L’accueil est cordial et immédiatement accompagné d’une Cuzqueña, la bière locale. Mais sans même m’en rendre compte, en quelques instants, je me retrouve sur la piste de danse, entrainée par mon cher collègue. J’avoue que j’apprécie moyennement l’initiative. Je ne suis pas trop habituée à danser vers 4 heures de l’après-midi et, surtout, je ne connais aucun pas de leurs danses. Erland tente pourtant de m’apprendre quelques figures. Evidemment, il a choisi la danse la plus épuisante qu’il soit. Il faut sautiller dans tous les sens et la chanson semble interminable. Je crois que j’aurai fait mon aérobic pour toute la semaine. Je suis donc soulagée de regagner enfin ma place à table même s’il faut reconnaitre que je suis plus spectatrice que participante à cette fête.