Le 16/07/11, 21:47
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Pour être à l’heure au module de formation qui a lieu à Maras, je dois me lever à 5h30 du matin. Je suis un peu dans le gaz, mais suis bien vite réveillée par les talents de pilote d’Aurelio pendant le trajet. Il conduit comme un fou. Chacun tente de se cramponner comme il le peut à son siège. A l’arrivée, nous sommes tous blancs comme des linges.
La formation se déroule comme habituellement. Le thème de la journée est le leadership. Après le repas de midi, Erland insiste pour que je goûte enfin la fameuse Chicha, un alcool local à base de maïs fermenté. Je n’en raffole pas. C’est assez acide. Mais peut-être est-ce une question d’habitude. Un peu comme lorsqu’on boit sa première bière. Au début, on trouve cela vraiment pas bon et on en consomme juste pour faire comme les autres, puis on y prend goût. Ce qui est drôle par contre, c’est la réaction des vieilles dames qui sont mortes de rire en nous voyant consommer ce breuvage dans la rue « Ah, ah, ah, chicha... ».
Pendant l’après-midi, nous participons à des travaux de groupes avec les bénéficiaires du projet. C’est sympa d’avoir enfin un rôle actif dans cette formation et de pouvoir interagir avec les participants. J’ai d’ailleurs l’impression que certains m’aiment bien. Je remarque de nouvelles différences culturelles. Lorsqu'en classe le formateur me demande mon point de vue "étranger" sur une problématique, je réponds très spontanément à la question en allant droit au but. Ce n’est par contre pas le cas d’Erland ou del Señor Javier. Avant de répondre, ils profitent toujours de l’occasion pour remercier le formateur ou féliciter les participants. Il faudrait que j’essaie de faire du même.
Le cours se termine avec un petit « punchito » bien mérité. De retour à Cusco, nous croisons des groupes de danseurs de sortie à l’occasion de la fête de la Virgen del Carmen. Ces festivités vont durer toute la semaine. Lorsque je rentre à la maison, Marco est devant le poste de télévision. Malgré sa défaite contre le Chili, le Pérou qui s’était qualifié in extrémis en quart de final en tant que meilleur troisième du tournoi, vient d’accéder à la demi-finale. Le reportage montre des scènes de liesse populaire de par tout le pays.
Pour être à l’heure au module de formation qui a lieu à Maras, je dois me lever à 5h30 du matin. Je suis un peu dans le gaz, mais suis bien vite réveillée par les talents de pilote d’Aurelio pendant le trajet. Il conduit comme un fou. Chacun tente de se cramponner comme il le peut à son siège. A l’arrivée, nous sommes tous blancs comme des linges.
La formation se déroule comme habituellement. Le thème de la journée est le leadership. Après le repas de midi, Erland insiste pour que je goûte enfin la fameuse Chicha, un alcool local à base de maïs fermenté. Je n’en raffole pas. C’est assez acide. Mais peut-être est-ce une question d’habitude. Un peu comme lorsqu’on boit sa première bière. Au début, on trouve cela vraiment pas bon et on en consomme juste pour faire comme les autres, puis on y prend goût. Ce qui est drôle par contre, c’est la réaction des vieilles dames qui sont mortes de rire en nous voyant consommer ce breuvage dans la rue « Ah, ah, ah, chicha... ».
Pendant l’après-midi, nous participons à des travaux de groupes avec les bénéficiaires du projet. C’est sympa d’avoir enfin un rôle actif dans cette formation et de pouvoir interagir avec les participants. J’ai d’ailleurs l’impression que certains m’aiment bien. Je remarque de nouvelles différences culturelles. Lorsqu'en classe le formateur me demande mon point de vue "étranger" sur une problématique, je réponds très spontanément à la question en allant droit au but. Ce n’est par contre pas le cas d’Erland ou del Señor Javier. Avant de répondre, ils profitent toujours de l’occasion pour remercier le formateur ou féliciter les participants. Il faudrait que j’essaie de faire du même.
Le cours se termine avec un petit « punchito » bien mérité. De retour à Cusco, nous croisons des groupes de danseurs de sortie à l’occasion de la fête de la Virgen del Carmen. Ces festivités vont durer toute la semaine. Lorsque je rentre à la maison, Marco est devant le poste de télévision. Malgré sa défaite contre le Chili, le Pérou qui s’était qualifié in extrémis en quart de final en tant que meilleur troisième du tournoi, vient d’accéder à la demi-finale. Le reportage montre des scènes de liesse populaire de par tout le pays.