Le 16/08/11, 4:33
-71.972222-13.525
Cette journée s’annonce chargée. J’ai presque une dizaine de rendez-vous aux quatre coins de la ville. Depuis qu’Erland m’a plus ou moins laissé « carte blanche » au niveau des contacts avec les écoles d’espagnol, je peux enfin m’organiser à ma façon et travailler à mon rythme. Je me sens plus efficace comme cela. Du moins, je bouge pas mal. J’adore... Je me sens un peu dans la peau d’une business women. Sauf qu’une vraie femme d’affaire a généralement à sa disposition une voiture avec chauffeur pour se rendre d’un rendez-vous à un autre. Moi, je mets un point d’honneur à tout faire à pied. C’est plus lent, mais je commence à vraiment bien connaitre la ville et me sens de plus en plus indépendante. Je ne suis cependant pas à l’abri de quelques couacs. Google Map n’est malheureusement pas infaillible. Je perds une heure à chercher de nouveau dans le quartier de l’université la rue Arequipa alors que celle-ci, de toute évidence, se trouve dans le centre...
A part cela, je suis relativement contente de ma journée et notamment de la découverte d’une petite école avec un véritable projet social.
En soirée, j’ai rendez-vous avec Sonia une Péruvienne rencontrée sur Couch Surfing. Nous allons boire un verre pour papoter. Cette discussion est très éclairante. Sonia est née et a vécu ici mais s’est installée en Espagne il y a presque 7 ans. Elle a donc une bonne connaissance de la culture péruvienne et européenne. C’est pour moi une sorte d’interprète culturelle. Elle éclaire donc ma lanterne sur quelques points sur lesquels je n’ose pas trop interroger les Péruviens.