Le 28/08/11, 17:40
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Nous reprenons nos séances de diagnostic, à Maras cette fois. Sauf que pour moi, la séance ne commencera qu’en fin de matinée. Nous sommes sur le point de partir lorsque je reçois un SMS de Jack. Il est resté dormir la veille chez Caroline et Juan Carlos et est maintenant en route pour Sta Ana. Comme on est dimanche, il n’y a personne au bureau et je suis donc la seule qui puisse lui ouvrir la porte. Erland et Indira décident donc de partir pour Maras. Je les rejoindrai dès que je peux en combi.
C’est la première fois que je prends seule un combi pour une si longue distance mais a priori, cela ne me semble pas bien compliqué. Aujourd’hui, il y a un peu de grogne au guichet car la société de transport vient juste d’augmenter ses tarifs. Au départ, je suis la seule gringa dans le bus et j’ai pourtant l’impression de me fondre dans la masse. D’ailleurs, pendant le trajet, mon voisin me demande directement où je travaille et non quel site je vais visiter. Le fait que j’ai mon ordinateur portable avec moi y fait peut-être quelque chose. A Chinchero, deux touristes français montent à bord. Décidément, il ne me semble pas avoir grand-chose en commun avec eux. Tout est dans l’attitude... Ils ne savent pas vraiment où ils doivent descendre et sont assez nerveux pour la cause. Alors que moi, je suis relax. Je partage mes sucreries avec mes deux nouvelles voisines qui doivent avoir 5 et 6 ans, tout en sentant peser sur moi le regard interloqué de ces deux touristes. Mais ils ne m’adressent pourtant pas la parole. C’est con, parce que moi, je sais très bien où ils doivent descendre. Leur arrêt est en fait aussi le mien. Mais puisqu’ils ne sont pas en mode sympathique, moi non plus.
Arrivée au « ramal » à 4km de Maras, je suis censée appeler Erland pour qu’il vienne me chercher en voiture. Mon GSM faisant des siennes dès que je sors de Cusco, je dois emprunter celui d’un jeune homme qui cherche un taxi pour l’emmener à Maras. Erland ne répond pas. Je n’insiste pas car je sais ce que cela signifie : il va falloir se débrouiller toute seule. Le jeune qui m’a prêté son téléphone est accompagné par trois autres Péruviens venus de Cusco. Le groupe m’explique qu’aucun taxi ne veut les emmener à Maras car tous préfèrent travailler avec des touristes. C’est un comble ! Finalement, ils parviennent à trouver un chauffeur un peu plus conciliant et me proposent de les accompagner.
Lorsque j’arrive à l’école au point de rendez-vous, Indira est seule avec quatre jeunes gens. En effet, à Maras, il n’y a aucun adulte parmi les bénéficiaires du programme. Tous les participants sont des adolescents qui ont à peine seize ans. C’est un peu problématique parce que les jeunes ne savent pas beaucoup nous éclairer sur l’histoire de leur communauté et puis ils ne sont pas très concentrés. Enfin, après quelques heures de travail, nous obtenons quand même des informations satisfaisantes.
Sur le chemin du retour, nous nous arrêtons à la Laguna de Piuray car la feria de Chinchero y a lieu ce week-end. Il s’agit un peu de « la Foire Agricole de Libramont » locale. Moins le stand Talbot... Plus les corridas... J’ai d’ailleurs droit à une petite photo avec un torero. Mais, il n’y a pas de quoi en faire tout un plat. C'est une demi-portion.
Nous reprenons nos séances de diagnostic, à Maras cette fois. Sauf que pour moi, la séance ne commencera qu’en fin de matinée. Nous sommes sur le point de partir lorsque je reçois un SMS de Jack. Il est resté dormir la veille chez Caroline et Juan Carlos et est maintenant en route pour Sta Ana. Comme on est dimanche, il n’y a personne au bureau et je suis donc la seule qui puisse lui ouvrir la porte. Erland et Indira décident donc de partir pour Maras. Je les rejoindrai dès que je peux en combi.
C’est la première fois que je prends seule un combi pour une si longue distance mais a priori, cela ne me semble pas bien compliqué. Aujourd’hui, il y a un peu de grogne au guichet car la société de transport vient juste d’augmenter ses tarifs. Au départ, je suis la seule gringa dans le bus et j’ai pourtant l’impression de me fondre dans la masse. D’ailleurs, pendant le trajet, mon voisin me demande directement où je travaille et non quel site je vais visiter. Le fait que j’ai mon ordinateur portable avec moi y fait peut-être quelque chose. A Chinchero, deux touristes français montent à bord. Décidément, il ne me semble pas avoir grand-chose en commun avec eux. Tout est dans l’attitude... Ils ne savent pas vraiment où ils doivent descendre et sont assez nerveux pour la cause. Alors que moi, je suis relax. Je partage mes sucreries avec mes deux nouvelles voisines qui doivent avoir 5 et 6 ans, tout en sentant peser sur moi le regard interloqué de ces deux touristes. Mais ils ne m’adressent pourtant pas la parole. C’est con, parce que moi, je sais très bien où ils doivent descendre. Leur arrêt est en fait aussi le mien. Mais puisqu’ils ne sont pas en mode sympathique, moi non plus.
Arrivée au « ramal » à 4km de Maras, je suis censée appeler Erland pour qu’il vienne me chercher en voiture. Mon GSM faisant des siennes dès que je sors de Cusco, je dois emprunter celui d’un jeune homme qui cherche un taxi pour l’emmener à Maras. Erland ne répond pas. Je n’insiste pas car je sais ce que cela signifie : il va falloir se débrouiller toute seule. Le jeune qui m’a prêté son téléphone est accompagné par trois autres Péruviens venus de Cusco. Le groupe m’explique qu’aucun taxi ne veut les emmener à Maras car tous préfèrent travailler avec des touristes. C’est un comble ! Finalement, ils parviennent à trouver un chauffeur un peu plus conciliant et me proposent de les accompagner.
Lorsque j’arrive à l’école au point de rendez-vous, Indira est seule avec quatre jeunes gens. En effet, à Maras, il n’y a aucun adulte parmi les bénéficiaires du programme. Tous les participants sont des adolescents qui ont à peine seize ans. C’est un peu problématique parce que les jeunes ne savent pas beaucoup nous éclairer sur l’histoire de leur communauté et puis ils ne sont pas très concentrés. Enfin, après quelques heures de travail, nous obtenons quand même des informations satisfaisantes.
Sur le chemin du retour, nous nous arrêtons à la Laguna de Piuray car la feria de Chinchero y a lieu ce week-end. Il s’agit un peu de « la Foire Agricole de Libramont » locale. Moins le stand Talbot... Plus les corridas... J’ai d’ailleurs droit à une petite photo avec un torero. Mais, il n’y a pas de quoi en faire tout un plat. C'est une demi-portion.