Le 18/04/13, 13:21
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Le temps.
11 mois, c'est énorme finalement quand j'y pense.
En un an il se passe tellement de chose dans une vie.
Et qu'ai-je fait pendant ce temps ?
Majoritairement je me suis employé. Employé c'est à dire travaillé pour quelqu'un.
A coté de ca, j'ai aussi "travaillé". J’appelle travaille les activités pour lesquelles je trouve sens, et plaisir. Jouer de la musique, créer.
2 ans avant le départ, Les séparations (divorce - mort - séparations ...) ont été source d'angoisse, source de questionnement. L’angoisse profonde que la vie est très courte, et que le Carpe Diem réside à la fois dans la capacité à Jouir pleinement du moment présent, mais aussi dans la perspective d'un développement de sois même.
Or, ces emplois qui ont comblé mon temps sont sans cesse en projection de l'avenir. garder en vue les Objectifs, suivre les projets que je menais, voir a différents horizons (réflexion a 6 mois, a 1 an, a 3 ans, a 10 ans...), préparer, anticiper, organiser, planifier, gérer les risques...
Tout ca, ca se passe non seulement dans un temps qui n'existe que dans nos esprits, mais en plus est finalement complètement dépossédé de sens personnel.
le choix
Ce n'est pas que je n'aime pas mon travail, ni que je n'aime pas les gens avec qui je travaille. C’est simplement que toutes ces activités sont guidées par un sens qui n'est pas le mien, et à un moment dans ma vie, j'ai ressenti avec violence et force l'envie de changer ca, d'inverser la ration entre le travail libre et le travail employé.
Dans un cas, je fais valoir des compétences, les met a profit pour une entité dirigeante. C’est à dire que j'agis, mais sans définir ma direction, sans choisir pourquoi, et souvent sans même choisir le "comment". Il en ressort un étouffement d'une grande partie de moi même.
Dans un autre, je m'exprime, je prends plaisir et je choisis le pourquoi, le comment, et même le quand, le ou, le quoi.
Cette indépendance relative, cette volonté de décision me met également face à une responsabilité encore plus grande. C’est confortable de rester dans une structure, ca permet de se dire "c'est comme ca, on changera rien, j'en suis pas responsable".
Seul, et en voyage, c'est une toute autre histoire. Le seul à décider de chaque pas, de chaque manière d'aborder les choses et du chemin que je prends, c'est moi. Le seul responsable des situations de vie et de la maniere de la vivre , c'est également moi. L’acceptation ou la non acceptation de m'inclure dans un groupe, un système, c'est aussi moi.
C'est sur, j'ai également choisi de faire mes études, j'ai également choisi de prendre et de rester a ce travail, j'ai choisi de me mettre dans cette situation "de soumission" (j'emploi le terme soumission au sens ou je soumets une partie de moi en soumettant l'autre au silence).
le travail Libre
Vous me répondrez surement que mon travail employé me fourni un salaire permettant de vivre, alors que ce que j'appelle le travail libre, lui ne m'apporte pas de monnaie en échange.
C'est vrai et c'est faux. C'est Vrai car je ne reçois aucune indemnité ou argent monétaire pour ca.
Et c'est également Faux, car ce travail que je prévois de faire est finalement une source de Moyen de vie.
le choix de travailler dans les fermes pour m'employer finalement à travailler la terre, c'est ce qui va permettre de vivre.
pour la guitare, on verra, qui sait.
En tout cas une chose est sure , c'est que la majorité des personnes a qui j'ai parlé de ce projet ont eu la réflexion suivante : tu fais ce que la plupart des gens rêvent de faire : prendre le temps de vivre pour sois.
11 mois, c'est énorme finalement quand j'y pense.
En un an il se passe tellement de chose dans une vie.
Et qu'ai-je fait pendant ce temps ?
Majoritairement je me suis employé. Employé c'est à dire travaillé pour quelqu'un.
A coté de ca, j'ai aussi "travaillé". J’appelle travaille les activités pour lesquelles je trouve sens, et plaisir. Jouer de la musique, créer.
2 ans avant le départ, Les séparations (divorce - mort - séparations ...) ont été source d'angoisse, source de questionnement. L’angoisse profonde que la vie est très courte, et que le Carpe Diem réside à la fois dans la capacité à Jouir pleinement du moment présent, mais aussi dans la perspective d'un développement de sois même.
Or, ces emplois qui ont comblé mon temps sont sans cesse en projection de l'avenir. garder en vue les Objectifs, suivre les projets que je menais, voir a différents horizons (réflexion a 6 mois, a 1 an, a 3 ans, a 10 ans...), préparer, anticiper, organiser, planifier, gérer les risques...
Tout ca, ca se passe non seulement dans un temps qui n'existe que dans nos esprits, mais en plus est finalement complètement dépossédé de sens personnel.
le choix
Ce n'est pas que je n'aime pas mon travail, ni que je n'aime pas les gens avec qui je travaille. C’est simplement que toutes ces activités sont guidées par un sens qui n'est pas le mien, et à un moment dans ma vie, j'ai ressenti avec violence et force l'envie de changer ca, d'inverser la ration entre le travail libre et le travail employé.
Dans un cas, je fais valoir des compétences, les met a profit pour une entité dirigeante. C’est à dire que j'agis, mais sans définir ma direction, sans choisir pourquoi, et souvent sans même choisir le "comment". Il en ressort un étouffement d'une grande partie de moi même.
Dans un autre, je m'exprime, je prends plaisir et je choisis le pourquoi, le comment, et même le quand, le ou, le quoi.
Cette indépendance relative, cette volonté de décision me met également face à une responsabilité encore plus grande. C’est confortable de rester dans une structure, ca permet de se dire "c'est comme ca, on changera rien, j'en suis pas responsable".
Seul, et en voyage, c'est une toute autre histoire. Le seul à décider de chaque pas, de chaque manière d'aborder les choses et du chemin que je prends, c'est moi. Le seul responsable des situations de vie et de la maniere de la vivre , c'est également moi. L’acceptation ou la non acceptation de m'inclure dans un groupe, un système, c'est aussi moi.
C'est sur, j'ai également choisi de faire mes études, j'ai également choisi de prendre et de rester a ce travail, j'ai choisi de me mettre dans cette situation "de soumission" (j'emploi le terme soumission au sens ou je soumets une partie de moi en soumettant l'autre au silence).
le travail Libre
Vous me répondrez surement que mon travail employé me fourni un salaire permettant de vivre, alors que ce que j'appelle le travail libre, lui ne m'apporte pas de monnaie en échange.
C'est vrai et c'est faux. C'est Vrai car je ne reçois aucune indemnité ou argent monétaire pour ca.
Et c'est également Faux, car ce travail que je prévois de faire est finalement une source de Moyen de vie.
le choix de travailler dans les fermes pour m'employer finalement à travailler la terre, c'est ce qui va permettre de vivre.
pour la guitare, on verra, qui sait.
En tout cas une chose est sure , c'est que la majorité des personnes a qui j'ai parlé de ce projet ont eu la réflexion suivante : tu fais ce que la plupart des gens rêvent de faire : prendre le temps de vivre pour sois.
