Le 18/03/11, 20:44
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Destination Arequipa pour aller à CHIVAY dans le canyon de Colca. EPOUSTOUFLANT ! Ce canyon est le plus profond au monde, on à parcouru 30 km dans les vallées, en passant de 3600 mètres à 22OO mètres en 7 h de descente le samedi et en 2h30 au lieu de 4h le dimanche pour la remontée.
Le vendredi j’ai rejoint mon amie Mishell, que j’avais rencontré à Los Uros, c’était cool de pouvoir se poser et faire nos commères comme deux petites mamies. Aussi, j’ai pris toutes les précautions pour prendre les taxis à Arequipa. Tout le monde n’a pas arrêté de me rabâcher que les enlèvements de touristes et de personnes a Arequipa c’était un rituel régulier. Récemment j’ai lu qu’une hongroise avait porté plainte pour séquestration ...
Samedi départ à 2h30 du matin avec mon guide péruvien, un argentin et un espagnol pour le trekking dans le canyon. A 9h arrêt pour observer les fameux Condors... En fait ce sont des vautours qui peuvent mesurer plus de 15 mètres de long et font parties de l’histoire Inca. La descente se poursuit dans les graviers avec la découverte de l’arbre qui produit la Tequila et les serpents de passage, qui se glissent sur le même chemin que moi. Rencontre avec les habitants des villages qui deux fois par semaines grimpent les 7h de montée pour aller faire du troc avec les autres villages. Rencontre aussi avec les mulets et les chevaux qui ont l’habitude de tout porter sur leur petit dos. Notre descente se poursuit toujours, la douleur au mollet se fait sentir. Le chemin que nous empruntons date du 15 ème siècle et est toujours intacte. La vue est plongeante et magnifique.
Ricardo, l’espagnol, me fait bien rire. C’est un peu celui qui n’arrêtes pas de parler pendant une excursion et qui vous donne les meilleurs conseils pour ne pas fléchir... et c’est aussi celui qui au fin fond de la montagne, entre deux volcans et au plein cœur du Pérou, va vous faire chanter du.... Plastique Bertrand... « ca plaaaane pour moi » ou qui va vous motiver pour chanter « 1 km à pied ça uuuse ca uuuuuse ». Il est fort ce pastis.
Arrivé à notre premier objectif, le pont qui nous permettra de traverser la rivière déchainée, je rencontre Swann. Swann c’est un boulanger Toulousain de 21 ans, qui a décidé de tout quitter pour voyager. Il a rejoint son meilleur ami d’enfance à Buenos Aires, Argentine, et a décidé de se faire un road trip en Amérique Centrale et Latine au moins pendant 10 mois... il n’est pas sur de vouloir rentrer en France. Je lui ai donc proposé de faire un bout de chemin ensemble avec les conseils et anecdotes gratuits de mon guide. Parmi les crises de fou rire il y avait les crampes à l’estomac. Ces crampes qui vous obligent à aller jusqu’au bout, malgré le ravin qui vous regarde délicatement.
Au milieu du parcours, une famille nous accueille, perdu en pleine jungle. Ils nous font visiter leur musée. On y trouve des teintures, des vêtements et chaussures ancestrales, on y apprend à cuisiner comme au siècle dernier, à écraser la farine et le blé. Et on se délasse avec le goût sucrée d’une mangue...
Quelques kilomètres plus tard, quelle surprise: tu découvres a 2000 mètres d’altitude, perdu entre les flans des montagnes, une Oasis. Tu entrevois 2 puis 3 puis 4 piscines, des petites chaumières... Ce sera notre camp pour la nuit ! Bon, il nous faut encore 2h de marche...
A l’arrivée c’est comme un petit paradis... Une nature époustouflante, manguier, palmiers, une source d’eau chaude, une piscine...froide, un cheval en liberté, des hamacs, des habitations en chaume et en paille... Pas d’électricité, pas de réseau téléphonique... L’endroit rêvé pour Adam et Eve. Le repas aura été préparé avec le plus grand soin pour remplir le ventre d’une grande tablé d’une vingtaine de personnes. Ca parle anglais, allemand, espagnol, hongrois... On boit du maté pour se réchauffer car les nuits sont rudes ...
Départ a 5h du matin de pieds fermes, la frimousse encore ensommeillé... Le petit déjeuner sera à 4h de randonnée, au sommet de la montagne... (J’avais quand même des provisions bien cachées...). Je remercie ma lampe frontale Décathlon, pour ne pas citer la marque, qui a été mon ami fidèle pour traverser la nuit. Il était important de partir avant que le soleil ne se lève, pour ne pas attraper de coup de chaud. En ce dimanche 13 mars, mon équipe et moi aurons été très performant, en 2h30 la montée était accomplie. Ne manquait plus que 20 minutes de marche pour aller au village où nous attendait notre petit déjeuner, ma foi, bien attendue. Je crois que j’y ai bu le meilleur de café de ma vie... Le reste du groupe nous rejoint et nous repartons vers Chivay pour aller se prélasser dans des bains thermaux. L’eau sera approximativement à 38 et 39 degré... Limite trop chaud ! Puis il y aura cette rencontre avec un aigle et son copain le lama, très attendrissant ! Ah, il y a aussi ce fameux plat, qui éclate au palais (expression du père) a base de Quinua, fromage et lait... On ne dirait pas comme ça, mais c’est un délice pour les papilles !
Le vendredi j’ai rejoint mon amie Mishell, que j’avais rencontré à Los Uros, c’était cool de pouvoir se poser et faire nos commères comme deux petites mamies. Aussi, j’ai pris toutes les précautions pour prendre les taxis à Arequipa. Tout le monde n’a pas arrêté de me rabâcher que les enlèvements de touristes et de personnes a Arequipa c’était un rituel régulier. Récemment j’ai lu qu’une hongroise avait porté plainte pour séquestration ...
Samedi départ à 2h30 du matin avec mon guide péruvien, un argentin et un espagnol pour le trekking dans le canyon. A 9h arrêt pour observer les fameux Condors... En fait ce sont des vautours qui peuvent mesurer plus de 15 mètres de long et font parties de l’histoire Inca. La descente se poursuit dans les graviers avec la découverte de l’arbre qui produit la Tequila et les serpents de passage, qui se glissent sur le même chemin que moi. Rencontre avec les habitants des villages qui deux fois par semaines grimpent les 7h de montée pour aller faire du troc avec les autres villages. Rencontre aussi avec les mulets et les chevaux qui ont l’habitude de tout porter sur leur petit dos. Notre descente se poursuit toujours, la douleur au mollet se fait sentir. Le chemin que nous empruntons date du 15 ème siècle et est toujours intacte. La vue est plongeante et magnifique.
Ricardo, l’espagnol, me fait bien rire. C’est un peu celui qui n’arrêtes pas de parler pendant une excursion et qui vous donne les meilleurs conseils pour ne pas fléchir... et c’est aussi celui qui au fin fond de la montagne, entre deux volcans et au plein cœur du Pérou, va vous faire chanter du.... Plastique Bertrand... « ca plaaaane pour moi » ou qui va vous motiver pour chanter « 1 km à pied ça uuuse ca uuuuuse ». Il est fort ce pastis.
Arrivé à notre premier objectif, le pont qui nous permettra de traverser la rivière déchainée, je rencontre Swann. Swann c’est un boulanger Toulousain de 21 ans, qui a décidé de tout quitter pour voyager. Il a rejoint son meilleur ami d’enfance à Buenos Aires, Argentine, et a décidé de se faire un road trip en Amérique Centrale et Latine au moins pendant 10 mois... il n’est pas sur de vouloir rentrer en France. Je lui ai donc proposé de faire un bout de chemin ensemble avec les conseils et anecdotes gratuits de mon guide. Parmi les crises de fou rire il y avait les crampes à l’estomac. Ces crampes qui vous obligent à aller jusqu’au bout, malgré le ravin qui vous regarde délicatement.
Au milieu du parcours, une famille nous accueille, perdu en pleine jungle. Ils nous font visiter leur musée. On y trouve des teintures, des vêtements et chaussures ancestrales, on y apprend à cuisiner comme au siècle dernier, à écraser la farine et le blé. Et on se délasse avec le goût sucrée d’une mangue...
Quelques kilomètres plus tard, quelle surprise: tu découvres a 2000 mètres d’altitude, perdu entre les flans des montagnes, une Oasis. Tu entrevois 2 puis 3 puis 4 piscines, des petites chaumières... Ce sera notre camp pour la nuit ! Bon, il nous faut encore 2h de marche...
A l’arrivée c’est comme un petit paradis... Une nature époustouflante, manguier, palmiers, une source d’eau chaude, une piscine...froide, un cheval en liberté, des hamacs, des habitations en chaume et en paille... Pas d’électricité, pas de réseau téléphonique... L’endroit rêvé pour Adam et Eve. Le repas aura été préparé avec le plus grand soin pour remplir le ventre d’une grande tablé d’une vingtaine de personnes. Ca parle anglais, allemand, espagnol, hongrois... On boit du maté pour se réchauffer car les nuits sont rudes ...
Départ a 5h du matin de pieds fermes, la frimousse encore ensommeillé... Le petit déjeuner sera à 4h de randonnée, au sommet de la montagne... (J’avais quand même des provisions bien cachées...). Je remercie ma lampe frontale Décathlon, pour ne pas citer la marque, qui a été mon ami fidèle pour traverser la nuit. Il était important de partir avant que le soleil ne se lève, pour ne pas attraper de coup de chaud. En ce dimanche 13 mars, mon équipe et moi aurons été très performant, en 2h30 la montée était accomplie. Ne manquait plus que 20 minutes de marche pour aller au village où nous attendait notre petit déjeuner, ma foi, bien attendue. Je crois que j’y ai bu le meilleur de café de ma vie... Le reste du groupe nous rejoint et nous repartons vers Chivay pour aller se prélasser dans des bains thermaux. L’eau sera approximativement à 38 et 39 degré... Limite trop chaud ! Puis il y aura cette rencontre avec un aigle et son copain le lama, très attendrissant ! Ah, il y a aussi ce fameux plat, qui éclate au palais (expression du père) a base de Quinua, fromage et lait... On ne dirait pas comme ça, mais c’est un délice pour les papilles !