Parce que Lacanau c'était surfait...

Mercredi 18 Aout 2010

Nous nous reveillons sous la pluie, le dernier plongeons dans la piscine tombe.....bah....a l'eau !!!!
Petit dejeuner au Notilus, ou nous degustons pour la premiere fois depuis le debut du voyage, un sublime et exquis fondant au chocolat!!! Miam miam!!!
Le temps nest pas au rdv, nous rejoignons le restaurant ou nous avons reserve notre taxi vers 11h et attendons patiemment, 14h.
Nous croisons les filles (Olivia et Severine), ainsi que les deux rennais de la veille.
Un monsieur vient nous demarcher pour venir faire de la figuration dans le Tollywood (T pou Tamil Nadu (heinhein)) qui se tourne a qques kms d'ici. Malheureusement, a l'heure ou le tournage debutera, nous serons deje sur la route vers Madras.....
Zut de zut, j'ai rate mon entree dans le monde du cinema indien!!!
Ma manageuse se ronge les mains, je pleure toutes les larmes de mon corps d'actrice!

Vous en reviez, nous en revions aussi, notre taxi est une voiture Ambassador blanche, genre belle voiture de collection (peut-etre pas assez mafieuse pour etre parfaite), mais, comme dirait Mathilde, c'est quand meme la classe!!!

Le paysage qui defile sur la route entre Mamallapuram et Madras est encore bien different de ce que nous avons pu voir, et c'est de loin le plus triste et sans interets : plat, rocailleux, terne. Je m'endors, encore tourmente par ce je ne sais quoi qui m'ennuie depuis deux jours.

16h, nous voici a l'aeroport de Madras, tout en renovation, si bien qu'il n'y a vraiment rien a y faire ou y voire. Heureusement, notre vol est pour bientot.
Ah si! Le seul truc qui nous diverti un peu sont les defiles des hotesses de l'air super canons!

17h30, nous n'avons toujours pas embarque....
17h40 ; ca y est!! on embarque, on monte dans le bus de jet airways et pis, hop on se retrouve sur la piste et pis youp la, nous voici dans l'avion.
Air climatise, siege confortable, gentil stewart au turban, l'avion decolle, en dessous les paysages d'un vert eclatant.....Bye bye Tamil Nadu!


19h30 environ, nous voici de retour dans la grande ville de Bombay qui croule sous les pluies diluviennes de la mousson!
Qui dit pluie de ouf dit, pas de prepaid taxi, et tres peu de taxi tout court!

Aie!! Comment faireueueueu?.....
Nous en avons pour au moins 1h de route jusqu'au centre ville....
Heureusement, deux hommes,l'un avec un bon gros ventre bien tendu (mercii, petit.....)chemise blanche, l'autre plus petit, cheveux noir peigne sur calvitie et lunettes cerclees, mallettes noires blindees avec code et grosses bagouses aux mains, nous accostent, et demandent notre point de chute. Mafieux? gangsters? services secrets? tueurs a gage? Non.....juste des politiciens en provenance de Bengalore....
Nous allons dans la meme direction, il proposent de partager un taxi avec nous.
Pourquoi pas?....
Le plus gros a la chemise blanche, tellement qu'il a du charisme, trouve tout de suite un taxi; et me voici coince entre Mathilde 9elle meme completement ecrasee pres de la porte arriere droite) et le monsieur au gros.....charisme, tandis que le petit a lunettes monte a l'avant

1h15 plus tard, des crampes plein les fesses et les jambes, apres leur avoir dit 20 fois que, non, nous n'etions pas celibataires mais fiancees ( c'est le seul truc qu'on a trouve pour instaurer un respect et une distance convenable avec les hommes, car etre fiancee, ca fait bien, serieux et pas ouverte a tout et a tous)nous voici enfin dans le quartier de Colaba, centre de Mumbai.
Nous remercions ces messieurs pas mechants dans le fond et qui nous ont qd meme bien arrangees, et partons a la recherche du Residency Hotel.

Le Residency : entree climatisee et impeccable, reception geniale, messieurs de l'hotel tous a nos petits soins, tres respectueux, parfaits!!!!

Nous decouvrons notre chambre, elle aussi impeccable, et, pour la premiere fois depuis 15, 16 jours, nous prenons une douche.............................
chaude!!
Et nous decouvrons, oh bonheur, nous qui n'avions pas regarde la tv (ou si peu) pdt notre voyage, que nous avons, certes une belle tv ecran plat, mais surtout avec des chaines avec des vrais films!!!!!!!
Arrivees a ce stade du voyage, nous prelasser devant un bon film sous la couette c'est comme un petit paradis!

1h00 du natin, nous partons voir Morphee


Jeudi 19 Aout

Oh! que c'est dureueu de se reveiller dans un lit moletonne, qui sent bon le propre!!! On avait plus l'habitude nous!!!!
Il est 8h30 (bah oui, on arrive pas a faire de grasses mats....OH! Mon Dieu!!! Est ce que ca reviendra un jour?....!!!) et nous nous reveillons doucement en regardant la tele, comme deux princesses.
9h30, il commence a faire faim, il est temps de tester le ptit dej buffet de l'hotel...

Lundi 16, check out a réaliser a 8h donc encore une journée qui commence tôt !
Armées de nos sacs nous nous dirigeons vers la bus station et tentons de trouver un bus, après un mic mac entre conducteur et contrôleur au final nous pouvons bien monter dans le présent bus en direction de Mamallapuram.
Nous avions par ailleurs hérité d'un voisin qui au choix n'aimait pas les blancs ou les femmes ou les 2, puisqu'il a insiste pour voir nos numéros de places (un bus public avec des places numérotées, c'est original) et puis a demande a chaque personne rentrant si elle voulait échanger de place, jusqu’à ce qu'une gentille dame accepte de s’asseoir avec nous.

Une fois arrivées (après quai 2 heures de trajet au lieu de l'heure 30 promise par nos guides) il a fallut franchir la foule du bus, avec une femme assise par terre en train d’allaiter son bébé, et récupérer nos bagages situes a l'avant que l'ensemble des personnes s'est empresse de nous faire passer, gentils ces indiens, c'est pas dans le métro parisien qu'on verrait ça.
Puis nous avons découvert que nous étions a l’entrée de la ville tandis que de mon sac a dos j'ai faillit éborgner une vache sacrée, bah oui elles traînent partout sont pas malines.

Éprouvées par toutes nos aventures nous avons opte cette fois pour l’hôtel avec eau chaude (whoua), draps propres et même au nom de l’hôtel (wouhou), air climatise (la classe) et surtout... une piscine ! Mais oui Émeline étant une star nous ne devions au moins une fois d'avoir un lieu digne de son talent ! De plus il faut avouer que la fatigue est très présente avec tous les levés matinaux, les trajets de nuit ou plutôt nos quasi nuit blanches, les km parcourus a pied et le nombre d'informations a faire enregistrer par notre cerveau. Pendant qu’Émeline se reposait j'ai donc été profiter de la piscine et j'ai enfin attaque les cartes postales (vous voyez on ne vous oublie pas mes petits !).
Notre journée fut donc rude entre sieste, piscine, traînage jusqu'au restos de bord de mer, papotages avec nos 2 françaises compagnes de voyage de Madurai, sur qui nous sommes tombées a chaque fois que nous nous retrouvions dans un resto, lecture de Voici de juillet retrouves dans les restaurants, enfin des vacances quoi !

Mardi matin a peine levées nous sommes allées ploufer dans la piscine de bon matin (oui j'ai le droit d'inventer de nouveaux verbes si ça me plaît), puis avons petit déjeuner au bord de l'eau en tant que vraies bourgeoises.
Émeline se sentant fatiguée j'ai rejoint Olivia et Séverine (et oui toujours nos 2 nouvelles amies françaises) pour partir a la découverte des nombreux temples disséminés autour de la ville.
En effet Mamallapuram ressemble a une mignonne petite station balnéaire avec ses hôtels avec piscine, ses restaurants tout colores, ses nombreux magasins et tous ces sculpteurs de pierre. Mais cette ville a la base est devenue touristique car on y trouve tous pleins de temples qui sont tailles dans la pierre par exemple un ensemble de 5 temples (pas immenses mais de taille raisonnable) proviennes tous d'un seul bloc de pierre et croyez moi on peut saluer la performance.
Nous avons donc marche sous une chaleur écrasante pour découvrir l'ensemble tandis que plusieurs "étudiants" tailleurs de pierre tentaient de sympathiser pour nous emmener dans leurs échoppes.

J'ai finit par récupérer Émeline histoire de déguster des crevettes en bord de mer au "Bob Marley Cafe" (forcement vous devinerez aisément qui a choisit le lieu pour ceux connaissant ma comparse).
Nous voila donc sur Internet pour tenter de mettre a jour le blog car demain après-midi direction Bombay ou nous resterons jusqu'au vendredi soir pour prendre l'avion a 2h du matin en direction de Paris !

Samedi 14 août 2010, 14eme jour de voyage

5h15, le soleil n'est pas encore levé sur Pondicherry, et pourtant, et déjà, voici venir Emeline et Mathilde (accompagnées de leurs deux accolytes parisiennes de routes, j'ai nommée, Olivia et Severine!).
Évidemment, les Rickshaws sont sur le pied de grue, et nous sautent dessus des la sortie du bus.

Nos compagnonnes de route partent de leur cote, nous embarquons avec un charmant jeune homme a la recherche d'une guest house... Car ce week-end est spécial pour les indiens :demain est le jour de l’Indépendance et également la fête de l'Ashram.
Qu'est ce donc que l'ashram ?


[i]
Petite page d'histoire :
L'ashram est un mvt qui se veut non religieux, plus communément appelé "L'Ashram de Sri Aurobindo", du nom de son createur. Poète et philosophe bengali, il se lance dans la politique vers 1906 et devient leader du mvt nationaliste.
Après 1 an en prison, il se réfugie a Pondicherry, alors territoire français.
C'est la qu'il développe plusieurs de ses théories sur la recherche du travail intérieur. Ashram signifie "travail sur soi". La philosophie de l'ashram est a la fois manière de vivre, manière de voir le monde, manière d'approcher le divin, grâce a la méditation collective et a la pratique du yoga. Il se met a écrire ses propres livres et comment a rassembler des adeptes
Qques mois avant la guerre 14-18, un couple de français débarque a Pondy et en gros, la femme va être illuminée par notre Sri Aurobindo et restera a ses cotes tandis que son mari rentrera seul en France.
Elle devient la seconde du grand manitou et sera désormais appelée La Mère.
Sa tache sera de guider les disciples.

En 1968, a lieu l'inauguration de Auroville, située a 10km de Pondichery.
c'est la Mère qui en fut l'instigatrice.
Auroville se veut une cite universelle ou les hommes et les femmes de tous les pays doivent pouvoir vivre en paix et en harmonie progressive au dessus de toutes croyances (nous y reviendrons), de toutes politiques et de toutes nationalités. Ils sont actuellement 1600 (a la base ils devaient être 50000)

Bien intriguées, nous y sommes allées!!!!!


Mais revenons a cette recherche bien matinale de guest house : effectivement, du fait de toutes ces célébrations, toutes les guest houses premiers pris sont full.
Vers 7h30, nus trouvons une place dans un standing plus élevé, la chambre est propre, le gérant très sympa, nous sommes affamées, ont la prend!!!
Petit déjeuner en front de mer au Bon Café. Un monsieur tres classe, d'une élégance sans pareille, lisant son journal et buvant son "café au lait" (dit avec un accent somptueux) environ 65, 70 ans nous parle qques instants dans un français charmant.
Il est 11h quand nous décidons de partir pour Auroville, a la découverte de cet étrange endroit ou tout le monde parait heureux et paisible, coupe du monde et des autres a tout partager même sa femme et ses enfants( on dirait le mon de merveilleux des bisounours ....mouai).

Le bus ne va pas a Auroville, mais s’arrête 8km plus bas.
Des rickshaws sont la pour faire grimper les visiteurs, ainsi que des locations de vélos, motos.
Mais, nous, même pas peur!!
Nous pas dormi de la nuit (ou presque), un rand et chaud soleil illumine le ciel.
Nous, décidée, nous warriors jusqu'au bout des ongles (une manucure en moyenne deux fois par semaine)
Nous, partir a la conquête des 8km sous le cagnard de 11h30.
Nous évaluons notre trajet pour attendre la cite chelou d'Auroville a 2h environ. Sur la route nous ne croisons aucun humain a pied, ou sur ses deux pattes. Seulement des humains a
2, 3 ou 4 roues, a force musculaire ou a moteur.
Le chemin est boise et ombrage, nous croisons un caméléon qui joue a cache-cache avec ses couleurs : le malin prend la couleur du tronc d'arbre sur lequel il est agrippe, mais rien n’échappe a nos yeux perçants!!!

Et en effet, la nature ce jour la a semble t'il, voulue nous mettre a l’épreuve : alors que nous continuons vaillamment de marcher (il ne nous reste plus que 3km), j’arrête soudain Mathilde, en tête de cortège :
-"Oh!! Regarde Mathilde!! Un scorpion......"
Et en effet, nous voici face a face avec un beau gros scorpion noir de jais ( taille approximative : un gros rat de la Vilaine ou de la Seine), avec deux belles pinces sur le devant, et la belle queue munie de son dard a l’arrière.

Eh bien oui, si si, en fait, en vrai, bah, le scorpion, il est comme dans les livres ou la tv!!!
Tres bel animal, si l'on enlève son cote qque peu dangereux.
Nous laissons passer Monsieur Scorpion, qui traverse la route de son pas tranquille.....avant de se faire chahuter par des indiens aussi étonnés que nous de trouver un spécimen comme celui ci sur la route du pays ou tout le monde vit dans l'amour et la fraternité!

Enfin! Après 2h et des bananes de marche, nous voici a Auroville!!

Nous visitons l’espèce de point info qui retrace l'histoire de la Mère et de Sri Aurobindo et qui nous explique la volonté de recherche de la paix intérieure etc.. de cette communauté (a 90 pour 100 composée d'Indiens, la deuxième communauté la plus importante étant celle des français, 15 pour 100).

Nous décidons d'aller voir le cœur spirituel d'Auroville, le MATRIMANDIR.
Ce bâtiment, en forme d'immense sphère dorée, qui se voudrait futuriste, abrite dans une pièce, au murs de marbre blanc, le plus gros cristal du monde(70cm)!

Pourtant très ouvertes, le scepticisme s'installe en nous et une sorte de "vous vous foutez de nous ou bien?"
Cette communauté, qui se veut sans attache a aucun pays,voulant vivre au plus proche de la terre, la nature et de leur état du "moi", s'est fait construire une ville a 50 pour cent financée par l’État indien (?), avec une grosse boule en plein milieu tte dorée ou il y a un big diams a l’intérieur(pour qui pourquoi); et nous apprenons ensuite que les différentes communautés vivants ici se regroupent plutôt entre nationalité identique (ils avaient pas dit que y'avait pas de frontière?) et se coupent du reste du monde....

Mouai.....

Il es vers les 16h30 quand nous décidons de quitter ce lieu bien étrange.
Nous tentons de repartir pour les 8km dans l'autre sens (genre, on est des warriors de ouf).....et puis.....bah....non!

Ouai bon ça va!!!! On en pouvait plus et puis on a rencontre un rickshaw très sympathique qui nous a ramené en ville pour trois fois rien.

Petite douche bien froide pour se remettre de cette journée sportive et spirituelle, et nous voici en route vers un bar, dénommé "l'E-Space" (big dédicace aux rennais).

Une grande soirée s'annonce, nous resterons ici jusqu'a minuit, heure de fermeture des bars indiens, a boire des bierres et des mojitos en compagnie de deux américains, vraiment bien américains, Rajendra et Sean (qui ressemble trait pour trait a................Chuck Norris, moustache a l'appui, et deux deux frenchies charmantes qui travaillent ici, Mathilde et Lucille.
Nous faisons également la connaissance de Hannibal (pas le tueur, non, un danseur parisien originaire de Pondy)

00h30, nous regagnons notre hôtel, la tête flottant au rhum et a la menthe!!

Normalement, une bonne nuit devrait nous attendre.......

Vendredi 13 ça porte bonheur donc Émeline et Mathilde s'en vont de bon matin prendre le bus vers Madurai ! (on aura pas fait beaucoup de grasse matinée...)

Nous retrouvons les 2 françaises rencontrées et nous voila en route au milieu de la montagne des champs de thé et puis nous découvrons un paysage de plus en plus désertique, en 20 minutes nous avions vraiment change de région car oui ce vendredi nous arrivions dans le Tamil Nadu (consultez la carte pour plus de précisions).

Une fois arrivées il nous faut trouver le bus du soir pour repartir, et la début des négociations a 4 pour les rickshaws direction la gare de bus, ou nos billets furent réservés par une gentille jeune fille qui accepte de garder nos sacs histoire qu'on puisse enfin visiter ce temple !

Après un déjeuner mérité (miam le poulet tandoori), nous devons patienter puisque le dit temple n'ouvre qu'a 16 heures alors qu'un tailleur fiat le pied de grue devant le resto pour pouvoir nous persuader de refaire nos vêtements en une heure (efficace hein le petit monsieur), mais bon on allait pas sortir en culotte non plus !

Nous nous promenons donc et découvrons le temple qui est immense de l’extérieur et nous dirigeons vers le bazar situe en face dans un ancien temple. Au milieu des Shiva, Ganesh et autres sculptures tout plein de petites échoppes vendant du tissu, un milliers de rubans multicolores brillant de partout (je connais d'ailleurs une célèbre comédienne qui n'a pas résiste) , des barrettes... Dans le fond des rangées de tailleur attables sur de vieilles machines a coudre Singer en train de bosser très concentre, plutôt sympa.

Nous avons finit par entrer dans ce temple mais tout d'abord laisser ses chaussures et puis faire la queue au milieu des Indiens attendant avec leur offrandes. Le temple était immense, une vrai ville dans la ville comme dirait le lonely ou le routard, un peu kitch par endroit bien sur. Nous avons fait brûler du ghee (beurre clarifié) devant la statue de Ganesh et marche au milieu de temple au plafond immense et recouvert de peinture. Avant de partir nous avons croise la route de l’éléphant du temple (très commun en Inde d'avoir un éléphant dans son temple) qui bénissait avec sa trompe les gens lui donnant une pièce dans ladite trompe, et pour 5 roupies il prenait la pose ! Enfin il était quand même maintenu par 2 messieurs qui récupérait l'argent, bah oui un éléphant ça n'a pas de poche, il faut se rendre a l’évidence.

Après ces aventures nous avons été sirote une bière sur un bar en terrasse (enfin il a fallut attendre quai une heure que ça ouvre...) et la a démarré l'attaque des moustiques en furie ! Et malheureusement pour moi ils avaient l'air de m’apprécier tout particulièrement, je me suis retrouve avec une dizaine de moustiques tournoyant autour de ma tête et mes bras, heureusement que le 5/5 les dégoûtait !

Une fois nos bagages récupérés las jeune demoiselle de l'agende finit par nous amener a destination car la personne censée passer nous chercher ne répondait pas. Alors qu'une fois arrivée elle s'affaire a chercher ou ce monsieur est passe Olivia découvre avec surprise qu'il est en fait tout simplement en train de dormir derrière le comptoir ! Nous avons ensuite fait la joie du boui boui d'en face en plein air qui a récupéré 4 françaises a sa table, ou nus nous extasions sur l'art de fabriquer les porotas de 2 des cuistots, magnifique !

Nous avons finit par atterrir dans notre bus en direction de Pondicherry et avons encore teste un nouveau moyen de locomotion le bus prive avec siège inclinables, ça avait l'air confortable mais mon dos s'en souviendra d'une mauvaise manière.

La prochaine aventure vous narrera notre périple a Pondicherry et Auroville que de suspens !

Mercredi 11 - début de la journée 4h15
Après un réveil matinal nous voila en direction de notre petit bus public, mais a 5h pas de rickshaw dans le coin de Cochin donc petite marche de 2-3 km avec nos sacs histoire de bien nous réveiller avant notre départ.

Bon je vous passerai la description du bus public puisque je l'ai déjà fait dans un post précèdent, je me concentrerais donc sur la route. Nous nous dirigions vers la montagne, donc qui dit montagne dit route sinueuse ! le trajet a dure 6 heures pendant lesquelles Emeline et moi avons eu l'impression de mourir entre les performances du chauffeur(normal de doubler un camion dans un virage a 2000m d'altitude avec falaise escarpe en bas quand il n'y pas de visibilité...), la route dans un état disons euh dégradé, les virages secs, c’était le bonheur !
A cela il faut rajouter les indiens et oui bus public égal aussi arrêt toutes les 5 minutes pour récupérer ou déposer des gens et donc des places de plus en plus serrées. Émeline, s'est retrouvée a un moment collée contre la fenêtre par un indien qui prenait de plus en plus ses aises, allant même jusqu’à gaiement piétiner le sac de ma comparse qui a finit par le caser devant elle. Pendant 1h30 Émeline a donc du restée collée accroupie sur son siège (pas de place pour les pieds car sac) tout en profitant par la fenêtre des bons gaz d’échappement (notre partie droite du visage était noire a notre arrivée).

A peine débarquées nous avons été prises en charge par un monsieur que nous avons consenti a suivre puisqu'il voulait nous loger dans l’hôtel que nous avions déjà choisi dans le lonely. Nous avons ensuite réservé nos activités pour l’après-midi et le lendemain, a savoir marche matinale dans la réserve, massage ayurvédique et cours de cuisine du Kerala.

Le temps dans la montagne était très différent car nous avons eu du mal a supporter la douche froide pour la première fois et surtout l'espace de 2 jours nous avons ressorti le jean et le petit pull. Nous avons donc passe notre après-midi a nous balader dans la toute petite ville qui jouxte la réserve de Peryar. Pour infirmation cette réserve est une réserve de tigre qui sont une espèce quasiment éteinte en Inde, et donc un programme pour leur sauvegarde a été crée et cette fameuse réserve fait partie de ce programme avec ses environs 40 tigres (il n'en resterait pas 200 en tout en Inde).
Le soir était réservé au fameux massage ayurvédique, qui est en fait une sorte de medecine en Inde. Nous avons donc eu le grand plaisir d’être enduite d'huile de la tête au pied (ce qui m'a cause un drame capillaire, allez enlever l'huile avec de l'eau froide vous !) et ensuite massage des pieds a la tête. Ce fut très agréable mais mon regret a été le fait que ça n'a pas du tout débloquer mon dos (mais pour les jambes et les mollets il y a pas mieux).
Et c'est connu un massage ça donne envie de dormir alors nous avons rejoins prestement notre chambre après un dîner rapide.

Le lendemain réveil a 5h15 pour aller faire une randonne de 3 heures dans la réserve.Nous avons donc effectuées notre ballade en compagnie de 2 françaises et d'un guide très intéressant. Tout d'abord nous avons eu une petite traversée du lac sur une barque en bambou et puis hop nous étions parties pour marcher quasi 3 heures avec un bon rythme. Malheureusement nous n'avons vu ni tigre, ni éléphant, mais nous avons vu des toucans, un bison, des signes et surtout des sangsues ! Après 2 heures de marche la pluie a commencée a tomber et la les sangsues sont arrivées, bien heureusement nos guêtres nous protégeais (et nous apportais une classe ultime, imaginer des espèces d'immenses chaussettes arrivant sous les genoux et a nos pieds nos tong quetchua de marche, la classe quoi) mais nous avion tout plein de petites bêtes dessus qui tentaient de grimper vers un bout de peau.
La ballade fut splendide, pas un seul bruit a part nos pas. Notre guide nous a explique que les tigres n’étaient pas dangereux mais qu'il fallait craindre les éléphants, qui eux chargeaient les humains et dans sa manière de parler nous avons compris qu'il avait du avoir des problèmes a cause des éléphants. Pour une fois nous avons trouve un indien écolo qui nous a explique que le pire poison pour la terre était l'homme car il détruisait tout...
Nous avons finit par revenir dans la cabane des guides garde forestier qui nous ont aide a enlever les sangsues qui commençaient vraiment a monter de plus en plus haut mais Émeline et moi pouvons nous vanter de ne pas s’être fait sucer notre sang par une seule de ces bêtes.

La pluie ne s’étant pas arrêtée nous nous sommes réfugiées pour prendre un petit goûter sur une terrasse couverte ou nous avons rencontre un charmant couple de voyageurs et surtout 2 françaises, qui comme nous voyageaient entre copine et tiens qui comme nous allait le lendemain a Madurai et ensuite a Pondicherry. Nous nous sommes donc mises d'accord pour les retrouver le lendemain matin a 8h pour le premier bus en direction de Madurai. Et puis nous avons file a notre cours de cuisine ou nous avons retrouve les 2 mêmes françaises, ainsi qu'une famille et un couple de français aussi, très dépaysant !
Le cour a eu lieu dans une maison familiale le chef étant entoure de sa femme, son père, sa mère, son fils et sa sœur. Et la a cœur joie nous avons préparé la cuisine dans une ambiance joviale et surtout huileuse. Nous avons effectivement découvert que les espagnols n’étaient pas les seuls a avoir un problème relationnel avec l'huile, les indiens les surpassent aisément ! pour préparer des porotas (petite galette de farine de blé) il nous a fallut déverser au minimum un bidon d'huile... Nous avons donc découpé les légumes, mélangés, rajoutés des épices, pétri la patte, tapé la pâte... et après nous avons eu le droit de goûter nos plats et il faut avéré que c’était particulièrement délicieux (ah le poulet tandoori...) !

Après ces aventures retour a l’hôtel pour pouvoir dormir avant notre journée express a Madurai !

Dimanche 9 Août, après cette journée de diva sur notre bateau direction Fort Cochin !

Une fois arrivées a la gare nous nous retrouvons avec des billets mais pas la compréhension des-dits billets, ou faut-il monter, dans quel wagon, mystère ! Le train arrive nous montons donc dans le premier wagon que nous trouvons et nous casons sur des places existantes ce qui est visiblement l'usage local.

Une fois a Cochin nous nous dirigeons vers le ferry, puisqu'il s'agit d'une ville avec trois presqu’îles, bordée d'autres petites îles. Nous observons tout d'abord un décor digne de saint-Nazaire avec de gros bateaux, des containers, et un charmant bateau relâchant un liquide couleur ciment dans la mer (tandis que la police navale a 100 m de la ronfle sur son bateau). Puis, arrivées au cœur historique, nous retrouvons un ancien comptoir avec ses petites maisons colorées, une cote entourée d'une jetée prêtant a la promenade, d’où partent des "chinese nest", c'est a dire des grands filets de pêches perchés sur des échafaudages de bambou ou de bois.
Après avoir trouvé un hôtel nous avons donc profité du coucher de soleil sur la jetée.

Et le soir direction spectacle de Kathakali. Qu'est ce que le kathakali me direz vous, et bien il s'agit d'un art indien qui est a la fois de la danse et du mime. Avec des regards particuliers, des signes de mains accompagnés de gestes, les danseurs racontent une histoire tandis qu'un narrateur récite en chantant cette histoire. Nous avons donc assiste au maquillage et ensuite nous avons eu le droit a une explication de cet art, des démonstrations de mouvements, de regards.. suivi d'un extrait, c’était très intéressant mais j'avoue que je ne sais pas si un spectacle en entier serait supportable pour moi puisque je ne comprend rien a leurs mouvements.... suite a des questions un indien nous a explique qu'ils avaient une formation a l’école sur le kathakali et donc étaient capables de comprendre les spectacles , ce qui m'impressionne beaucoup j'avoue !

Lundi 10, levées de bonne heure, après un petit déjeuner dans un magnifique petit restaurant galerie d'art agrémenté d'un petit patio plus que charmant, nous prenons la direction d'Ernakulam, c'est a dire la presqu’île vraiment habitée et ou est la vraie vie. En effet Fort Cochin est charmant mais il s'agit d'un mini paradis a touriste, avec de charmants petits restaurants, des échoppes avec des écharpes multicolores, très mignons mais pas très indien au final.
Nous avons donc retrouve nos bruits de klaxon a Ernakulam et le but de cette visite était le grand magasin indien du coin : Seemati. Nous avons pénétré dans une immense galerie sur plusieurs étages ne vendant que des vêtements indiens. Partout des saris de toutes les couleurs, un milliers de tissus différents sous nos yeux et une agitation constante, entre les vendeurs qui vont, viennent, coupent au mètre, et les indiennes qui hésitent et comparent la couleur du sari choisi avec le tissu qui leur servira a fabriquer leur jupe et petit haut associe. Plus on monte dans les étages plus les tissus sont chers, tout en haut se trouvaient les saris en soie et ainsi que les saris de mariage. Pour ne pas les abîmer, devant les rayonnage surélevé, on trouve des rangées de matelas ou les vendeurs sont pieds nus et étalent les tissus tandis qu'assis sur des chaises les femmes de la famille évaluent le sari idéal, mille fois mieux que chez H&M ! Et forcement Emeline et moi avons craque et avons acheté du tissu...

L’après-midi nos pas nous ont entraîne vers le sud de Cochin qui s’appelle Mattancherry, ou l'on trouve le dutch palace et une synagogue. Le dutch palace est une résidence magnifique édifiée par les portugais pour leur gouverneur en 1658 et qui a finalement été restituée au roi local. Le lieu était magnifique mais seule une petite partie était restaurée, d'une des fenêtres apparaissait un jardin en friche qui semblait magnifique tandis que juste en dessous de la fenêtre se trouvait les anciens bains de la reine d’où un clapotis s’échappait, une indienne m'a explique que le prêtre venait tous les jours s'y baigner, vu le lieu il a bien de la chance ! Dans ce musée se trouvaient des panneaux historiques expliquant qu'avant une partie de la lignée royale était une société matrilinéaire, avec donc une vision bien différente de la femme indienne quand on compare a l’actualité.
Nous avons rejoins ensuite la synagogue, et oui a Cochin se trouve la plus vieille synagogue d'Inde (1558), il y avait une communauté réduite qui se serait enfuie suite a la destruction du temple de Jérusalem par Titus en l'an 70 et aurait atterrie sur les cotes du Kerala. Il s'agit donc d'une des plus ancienne diaspora mais qui vit ses derniers jours car il n'existe plus que 13 membres de cette communauté a Cochin aujourd'hui.
En résumé nous avons passe une journée instructive, histoire de pas trop se ramollir et de contrebalancer nos activités shopping.

Après ces km parcouru et cette utilisation de nos cerveaux il nous a fallut retrouver Morphée tôt, car le lendemain départ pour la réserve naturelle de Peryar et la ville adjacente Kumily ou autrement appelée Thekkady. Le premier bus partant a 6h (trajet de 6h) il nous fallait attraper le premier ferry a 5h du matin.

Sur ce le suspens est fort et vous saurez bientôt la suite de nos aventures au sein de la jungle infestée de tigre de Peryar !

Samedi 8 Août, 8eme jour de voyage.

Le bus de nuit nous débarque a 6h du matin dans la ville de Alleppey ( ou Alappuzha), région du Kerala (litteralement : Pays des cocotiers).
Cette ville est le point de départ des Backwaters, vaste réseaux de canaux et de rivières sillonnant la région.

Ici donc il n'y a pas grand chose a faire hormis partir a bord de bateaux, pirogues tresses avec du palmiers ou houseboat a la conquête des réseaux aquatiques.
Après un petit dej a l'indienne pour Emeline et un café pour Mathilde, voici ces damoiselles, pas lavées depuis 3 jours et donc couvertes de sueur, de gaz de pots d’échappements, de crasses, a la recherche d'un hôtel et....d'une douche!!!

1h de marche plus tard, nous trouvons une guest house qui tiens plus de l'auberge avec sa petite salle commune très sympathique>
En attendant qu'une chambre se libère, le patron nous invite a nous doucher au fond du jardin ( est ce qu'on puerait?).Enfin! Oui!!! Oh Miracle, nous sommes propres et sentons bons!!!!

Mous revenons voir notre hôte, qui met quelques secondes a nous reconnaître (c’était a ce point la msieur?).
Il nous demande quel est notre programme et, comme un bon commercent, réussi a nous convaincre de passer 22h sur un de ses houseboat, avec les repas compris et trois messieurs a notre service, de 12h a 9h le lendemain>

Et nous embarquons donc, sur notre houseBoat.

Le houseboat est une sorte de très grande péniche pirogue ecolo faite en feuille de palmiers, en bambou et composée de 2 a 8 chambres selon les catégories, d'un salon ouvert sur l’extérieur, ou l'on peut se prélasser sur un canapé, dans un fauteuil....tout en buvant l'eau de coco a même la coco fraîchement cueillie par le cuisinier du bord.

Et la journée s’écoule doucement, au fil de l'eau, clapoti clapota, le paysage défile, et parfois nous croisons des sortes de très très longues pirogues ou sont alignes une trentaine d'hommes. Ceux ci s’entraînent pour la course de pirogue qui aura lieu le week-end du 14 et 15 août. Ces hommes, avec leur chef qui crie pour que tous rament en même temps me font penser aux jeunes étudiants anglais de Cambridge dans les films.

L’après-midi s’écoule doucement, entre farniente, lecture et photographie.
Vers 17h, le houseboat accoste pour la nuit, nous en profitons pour faire une petite promenade le long de petits canaux bordes de maisonnettes> Parfois le sentier est impraticable, complètement noyé par la boue ; pour arranger les choses les habitants ont places dans la boue des demis noix de coco qui émergent, permettant ainsi de continuer la route.

19h, nos "hôtes" nous servent notre repas, des plats encore inconnus jusqu'ici, ce qui nous enchante!!! Nous goûtons pour la première fois un plat vraiment, vraiment très épicé, a la limite du supportable.
Heureusement, les 4 grandes bouteilles de KingFisher achetée avant d'embarquer rafraîchissent notre palais et c'est le cerveau flottant et joyeux que nous regagnons notre chambre.

22h, bercées par le clapotis de l'eau nous nous endormons, bienheureuse.

Dimanche 9 août, 9eme jour de voyage

6h du matin, le réveil sonne, nous allons pouvoir admirer le lever du jour sur les backWaters.
Derniers moments paisibles....Petit déjeuner extra.....

12h, nous revoici sur terre

Suspens vous vous demandez bien ce que peux réserver un train indien...
et bien il s'agit du train similaire au chinois, un bon vieux train couchette avec un vaste couloir, et sur le cote des cloisons ou sont alignées trois couchettes les unes au dessus des autres (le tout de chaque cote de la cloison), j’espère être claire... a la différence que celui que je connaissais n'avait pas de banquettes amovibles, ils sont intelligents ces indiens ! En effet la couchette du milieu s'attache via un gros cable a celle du haut et donc dans la journée la couchette du bas fait siège avec comme dossier cette couchette intermédiaire (bon la j'ai du en perdre certain pas grave la suite sera plus claire !).

A cette description il convient de rajouter le cadre, donc l'odeur des toilettes qui peut venir vous charmer les narines si vous êtes trop prêt de ce lieu d'aisance, les messieurs qui passent pour vous proposer restauration et café (enfin en marchant et criant au milieu des wagons), le skaï de la couchette qui recèle autant de contacts différents que cette fameuse barre du métro parisienne (voire plus je pense car on peut rajouter le cuir chevelu de chacun, un peu ce qu'on peut trouver contre la vitre du métro somme toute). Et surtout le fait que les indiens ne sont pas très regardant avec les numéros de place, bah oui premier arrive, premier servi !

Juste avant notre départ nous croisons un jeune couple de français qui nous explique qu'il nous faudra peut être demander a des personnes de nous restituer nos couchettes toutes en hauteur (les meilleurs car les plus peinardes) et que cela pouvait s’avérer légèrement complique. Et forcement il s'est avéré que j'avais une personne en commun avec cette française comme quoi le monde est vraiment petit !

Donc arme de notre courage nous nous apprêtons a devoir lutter pour récupérer notre bien, effectivement une fois arrive, oh surprise des gens sur nos futurs lits ! Mais il s'est avéré qu’après 2 demandes ils acceptent de descendre avec bonne grâce. Nous grimpons donc tout en haut et face a face nous nous installons. Forcement a travers la grille de lac cloison en face une blanche, donc vous me connaissez, j'ai bien entendu lance la conversation !
Il s'agissait d'une australienne très sympathique tout émoustillée d'un amoureux belge qu'elle venait de rencontrer et qui elle aussi a vécu une grand frisson. Dans le palais de Mysore toute heureuse elle se baladait, en tenue d'occidentale, donc avec un débardeur mais pas franchement décolleté et la, voila un indien qui débarque derrière elle, lui attrape la poitrine et exécute des mouvements de hanches plus que suggestifs, le tout filme par ses potes hilares... Ah il n'y a pas a dire ça fait rêver !

Suite a ces grandes discussions nous avons passe une nuit plus que convenable sur nos couchettes (on vous proposera un top 5 des transports indiens de nuit a la fin). Le réveil fut légèrement brutal vers 6 heure, après un dépôt des bagages a la consigne nous voila prêtes a découvrir la Silicon Valley indienne" Bengalore.

Nous avons passe la matinée dans le jardin botanique très paisible, rempli d’écureuils de jeunes couples, de joggeurs d'indiens très occidentalises, nous sommes tombe sur l'expo bisannuelle de fleurs, avec une collection splendide d’orchidées et la dessus aucun bruit de la ville, plutôt agréable. Histoire de se réhabituer nous avons pris le touk touk pour la commercial street ou se trouve tous les magasins indiens de vêtements. Bien entendu nous avons craque d'abord craquage mutuel sur les bracelets indiens et puis ensuite craquage perso dans une boutique de tailleur. En effet j'ai réussi a obtenir une petite tunique indienne pour peu cher. Le tailleur était un homme charmant et pendant que le retoucheur réajustait ma tenue il nous a parle de son pays, des mariages, de sa famille en France, enfin une rencontre très sympathique.

Nous avons finit par nous diriger vers notre bus qui partait a 18h pour Allepey. Cependant avant nous avons quand même remué les foules puisqu'on nous a demande de poser en photo et surtout, grande première pour moi mais début de la célébrité pour Émeline, on nous a demande un autographe, mais oui ! J'ai donc décidée de reste plus longtemps que prévu, et de devenir manageuse d’Émeline qui sera devenue une superstar de Bollywood.

La grande question de cette journée était de savoir ou nous allions dormir ! Et oui les bus indiens ça fait un peu peur, et oh joie, nous avons eu un bus couchette mais beaucoup plus confort que notre premier, il y avait même du scratch sur les rideaux pour les fermer : comble du luxe ! (sans compter que cette fois ci nous avions 2 chauffeurs conduisant a tour de rôle)
Nous sentons de nets progrès dans notre adaptation culturelle car lors de la pause nous avons couru et avons eu le temps en 30 minutes de commander au resto, manger, passer a la pause technique et fumer une clope, ca c'est du timing !

Je ne vais pas non plus vous raconter mes rêves... après une nuit plutôt décente nous nous sommes fait parachute dans Allepey, sur le bord de la route a 6h du matin,. Maintenant c'est au tour de ma future star de Bolllywood !

Jeudi 5 Août, nous voici a Hampi!

Ce petit village ( devenu entièrement touristique avec des guest houses et des "chasseurs de blancs" partout ) est situe dans les terres donc loin de l’humidité rencontrée avant.
Pourquoi Hampi?
Car ici 400 temples, que les archéologues ont fait ressurgir de terres, sont disperses sur 30km carre de nature tropicale autour du village. C'est au 14eme siècle que cette cite sacrée fut construite. A l’époque, les moyens déployés, notamment au niveau des sculptures de granit et autres ornements représentaient le top du top, l'excellence même. Tout est dans le détail et chaque millimètre de pierre représenté les divinités indiennes, l'histoire de la religion....
Plus loin s’élève le palais du Roi Vijayanagar, qui fit de ce village perdu sa capitale. A quelques mètres s’élève un énorme édifice majestueux, beau a couper le souffle, qui était réservé aux éléphants préférés de Sa Majesté
Un autre palais (encore?) apparaît au détour d'une route : ce n'est autre que celui DES reines du roi!!!! Petit coquin!

Nous parcourons ce site immense et découvrons ainsi cette cite, jadis majestueuse,et qui, en 1565, après son age d'or, fut dévastée par cinq sultans très méchant allies pour l'occasion et a jamais abandonnée par ses occupants.

Cette cite sacrée est aussi appelée la cite des singes ;; et effectivement des singes il y en a partout : dans le village ou nous séjournons, dans les cites.
A leur sujet, ce qui nous marque le plus c'est leur volonté de sans cesse reproduire les mimiques des hommes : un jeune homme assis près de nous s'amusait a changer de posture devant un singe et ce dernier le copiait chaque fois! Une autre fois nous apercevons maman et papa singe sur un toit, papa singe enlaçant Madame par la taille comme un humain le ferait!!

Une des plus belle image sans doute pour toutes les deux a eu lieu ici : nous sommes arrêtées sous un arbre en attendant que l'averse moussonnienne passe et la, sorte d'un arbre juste sous nos yeux, une envolée de perruches jaunes et vertes> Nous, bouche bée!!!

Le vendredi nous rejoignons deux français et un indien du coin vers 5h30 du matin. Ils nous ont proposes d'aller voir le lever du soleil du haut d'une montagne>
La montée est rude car notre indien est un rapide mais nous accédons enfin au sommet après 20 minutes de grimpette.

Les nuages sont au rdv mais la vue sur la cite sacrée a 360 degrés, entendre les singes crier dans les bananeraies, voir le jour peut a peu s’installer dans ce paysage mi-désert mi-tropicale est a couper le souffle.
Cet endroit est pour notre guide, son lieu de méditation. Aussi nous gardons le silence pendant le lever du jour. Des singes nous ont rejoint, plus a l’affût de quelque chose a manger que pour nous tenir compagnie.

C'est ici que nous découvrons les Lassi : boisson a base de lait frais, de sucre et d' un fruit frais (mangue, papaye, raisin) le tout mixe. désaltérant et très très bons

Hampi donc, super a voir pour parcourir cette cite de plusieurs dizaines de km, ressurgit de terres grâce a l'homme, mais un peu, carrément trop remplie de touristes ( surtout......français !!! Aie)

Ps : rencontre étrange avec un policier aux abords très sympathiques mais, (comme bcp d'indiens ici, car nous sommes blanches, un peu trop voyeur).
Il nous demande comment est la police en France (...), puis me dit que je ressemble aux policières indiennes car je suis toute maigre et désigne Mathilde par le terme Big Body (!!) Comme ce monsieur est policier et que nous ne connaissons pas les règles ici, (peut on l'insulter, lui crier dessus ?), nous mettons fin a la discussion et quelques mètres plus loin nous le retrouvons arrêté, la main droite ayant un mouvement plus que douteux ! Nous nous sommes dépêchées de détaler, degoutees.

Voila peut-être le seul point noir ici : l'image de la femme blanche est assez vulgaire pour certains indiens ( pas tous, d'autres sont charmants) et si la poitrine n'est pas bien couverte nous avons droit a des regards plus qu'insistants et mal venus> Frustration?????

Vendredi soir, nous rejoignons la gare routière pour expérimenter notre première nuit en train couchette!!!

Yihhhhaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa!!!!!!!!!

Apres ce suspens et ces jours d'attente, enfin, la suite tant attendue !!!!

Emeline vous avait laisse a un moment palpitant, la decouverte d'une plantation d'epice,et bien oui mesieurs dames il faut aussi se cultiver !

Nousa vons donc bravement pris notre bus bonde en direction de cette plantation, tout juste avant d'arriver dans la ville d'ou il fallait attraper un taxi, voila un petit monsieur aui vient nous demander si on veut aller voir la fameuse plantation que nous avions deja choisie. Et nous voila embarquee par ce chasseur de blanche (ou rabatteur pour plantation au choix)qui nous explique qu'on trouve des bus qui y vont beaucoup moins cher que ces rickshaws, ni une ni deux nous voila edans un autre bus. Apres un stop et petite marche nous arrivons au lieu tant espere. Nous tombons nez a nez avec l'elephant qui est propose pour faire un tour, ce qui nous refroidit car il a l'air legerement malade.

Une fois descendue nous nous retrouvons face a une petit pont surplombant une petite riviere ou sur les cotes les buffles se prelassent au soleil tandis que les oiseaux se posent sur eux, pas desagreable comme cadre il faut avouer.
Une fois arrivee nous recevons la petite boisson de bienvenue et nous patientons un peu pour demarrer la visite. La dessus debarque des francais (forcement il y avaiet 2 bretons sur les 4) et nous demarrons donc la visite. Tres passionante nous avons appris plein de choses dont nous pourrons nous gausser a notre retour, par exemple comment pousse le cafe, la vanille... enfin c'etait tres interessant et notre guide tres sympathique.
S'en est suivi un repas, nous avons d'ailleurs teste pour la premiere fois le repas dans les feuilles de bananier (la chlorphylle est cense se melanger a la nourriture grace a la chaleur).

Pleines de bravoure et pretes a tenter l'inconnu nous decidons de visiter un temple du coin, et qui revoila notre petit ;oniseur qui rentrait par chez lui, et chez lui c'est pas loin du temple donc nous avons encore profite de ses conseils transports en commun !
une fois arrivee un autre petit monsieur sort du coin de l'administration et commence a nous expliquer qu'il faut enlever ses chaussures et puis bla bla, pleines d'innocence nous le suivons et la ca se degrade, nous commencons a nous douter qu'il s'agit peut etre d'un "guide" et surtout il parle bien haut et fort en passant devant les gens qui prient, enfin la classe quoi ! A la fin ce cher ;onsieur nous explique au'il se contentera d'un don a partir de 100 Roupies, ce qui represente un budget car nos nuits d'hotel nous coute entre 300 et 450 pour l'instant, et tou ca pour 10 minutes d'informations. Nous avons finit par nous en debarasser en lui donnant moitie moins que ce qu'il voulait mais une bretonne avisse en vaut deux et on evitera dorenavant les "guides" meme s'ils pretendent faire partie de l'administration...

Retour a Goa ou nous prenons nos affaires, mangeons dans notre petite cantine indienne et puis direction la station de bus pour aller vers Hampi.
C'est avec un plaisir evident que nous avons decouvert le bus qui nous servirait de lieu de sommeil pour cette nuit epdant 12 heures. Il s'agissait en tout et pour tout d'un bus indien public (normal, pas cher). Pour les ignorants, le bus indien public c'est d'un cote des banquettes de 2 en skai version moins bien et de l'autre les memes banquettes ;ais avec 3 places ! Autant vous dire que nous avons passe une nuit merveilleuse, et que notre sommeil fut plus que reparateur, enfin nosu n'etions pas les seuls a decouvrir cette merveille car nous acoompagnait des francais et des coreens.

Nous avons donc tente en vain de nous assoupir au rytme des dos d'ane, virage tandis que notre chauffeur pensait piloter K2000, et oui une seul chauffeur pour 12 heures de trajet, 2 ca coute trop cher ! Un indien d'a cote partant j'ai eu la banquette pour 3 pendant 2h30 et puis changement avec Emeline pour equilibrer nos heures de somnlence car oui pas possible de romir, trop peur qu'un virage nous projette par terre.
Je me suis case sur notre place pour deux et la plein de joie au bout d'1h30 un indien me reveille pour s'assoir a cote de moi, bah oui il y avait bien des place derriere avec d'autre gens mais ils n'etaient pas des filles blanches donc moins interessanr. Cette personne s'installe donc a cote de moi pendant que son pote reveille Emeline pour s'onstaller a cote d'elle (bah oui elle aussi c'est une fille blanche donc plus interessante qu'unb coreen qu'il ne faut pqs reveiller). Forcement pas reveille je me cale sur mon cote mon casque toujours branche pour que la musique couvre les bruits de klaxons (bah oui dans chaque virage il faut que le bus previenne qu'il arrive quand meme), et la mon voisin me tape l'epaule, j'ouvre un oeil colle, enleve mon casque et tres charmant il me demande "What's your name?"... Forcement ca fait plaisir a 4h du matin apres s'etre fait reveille, qu'on a pas dormi et que l'interesse a un regard tres, comment dire, concupiscent ( oui c'est bien connue dans les clips les blanches sobnt toujours a moitie nus donc ce sont des filles faciles toutes evidemment). Je lui ait donc aimablement dis que je dormais et que je n'avais pas ebnvie de parler, j'ai remis mon casqyue alors qu'il me semble qu'il essayait encore de communiquer...

Enfin Une belle nuit quoi, sur ce arrivee a Hampi et it's Emline Time